Rapport SCOPANUM « Stratégies de Communication de crise en gestion Post-Accident Nucléaire via les Médias sociaux »
Publié le 05-07-2016
5,9 millions de tweets et 60 000 billets de blogs à propos de la récente tempête Sandy, des études récentes menées sur la communication de crise en situation de catastrophe montrent que, grâce aux informations transmises et partagées via les Médias Sociaux (MS) (e.g., Twitter, Facebook, etc.) des survivants peuvent devenir des sources importantes d’information dans le processus de décision et d’action sur le terrain dans la phase post-accidentelle. Le projet SCOPANUM veut mettre en perspective le rôle des MS, dans la gestion de la communication de crise d’une situation catastrophe précise : les rejets radioactifs suite à un accident nucléaire. Lors d’une catastrophe de ce type, de nombreuses interrogations surgissent de la part de la population concernée voire du reste du monde. De fortes inquiétudes naissent immédiatement quant à l’évolution de la situation, les impacts sur la santé, les mesures d’évacuation, les possibilités de consommer les produits locaux, les protections possibles, etc.
Optimiser les usages des MS suggère que l’on comprenne, d’une part, les spécificités de communication offertes par les MS en situation de crise et, d’autre part, d’envisager comment la population victime d’une catastrophe peut participer via les MS aux processus de communication de crise et au-delà prendre part à sa gestion.
Projet porté par Objets & Usages Numériques (OUN) – Université de Franche-Comté
Cette étude est à retrouver sur le site du Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégiques.
Auteur(s) : Alexandre Coutant, Jean-Claude Domenget, Antoine Moreau, Ioan Roxin (coordinateur), Federico Tajariol...
Source(s) : CSFRS, CSFRS